A Grenoble je suis resté deux jours, juste le temps de faire un weekend d'escalade avec Björn et Luc et préparer le sac pour un voyage de dix jours, seul, à Berne, Berlin, Amsterdam.
D'abord j'ai pris le train pour Genève, où j'ai décidé de rester 2heures pour faire un petit tour. La ville de Calvin,une ville suisse: tout est propre, on pourrait manger des miettes de pain tombées dans les coins de la rue, s'il y en avait; le parfum d'encens; les magasins de classe et les bouquinistes de-partout.
Après un café, je suis donc parti pour Berne, et j'ai été ébloui par la beauté des alentours de Genève: l'herbe verte foncée, les petites maisons aux toits rouges, les files de vignes qui s'entrelacent selon des géométries variées autour du principe "ligne droite", les bois propres à la vue, la vallée qui s'ouvre lointaine, et le lac bleu et plat, un miroir.
Berne, en revanche, m'a un peu déçu. Une ville simple, belle mais pas trop plus qu'un grand village. Après avoir marché à droite et à gauche du centre historique, je suis arrivé à la cathédrale qui se fait remarquer dans le paysage bernois même si maintenant elle est en restauration, donc moins somptueuse. Cette maison de Dieu - née protestante, devenue catholique à l'époque baroque - est faite d'une pierre grise assez claire, ce qui la rend très lumineuse à l'intérieur, ou se montrent les orgues et des vitraux coloriés et modernes, tandis que les colonnes et les arques ne montrent rien d'autre que leur solidité, leur vérité gothique ancrée au sol et poussant vers le haut. Et, surprise, j'ai découvert que le soir il y aurait un concert d'orgue! quoi de mieux pour commencer mon voyage?
En attendant 19.15 Uhr pour le "Konzerteinführung durch den auftretenden Künstler" - que ne signifie rien d'autre que présentation du concert de la part de l'artiste (allemand d'Allemagne, pas un mot de français)- je me suis acheté un Butterzöpf pour calmer la faim.
Le concert a été magnifique - l'orgue l'est toujours, elle fait vibrer les entrailles et les synapses au même temps - bien qu'il était difficile, tant pour les morceaux choisis que pour mes yeux ouverts désormais depuis 14 heures...
En tout cas, je suis sorti heureux et avec l'esprit assez satisfait, en me mettant en route vers une petite place où il venait de commencer le bejazz, c'est-à-dire le BerneJazzFestival d'été. Pas mal la scénographie du New York Ska-Jazz Ensemble.
Or, on peut se demander: pourquoi Berne? La réponse est facile: Zentrum Paul Klee. Et j'assure que ça vaut vraiment la peine! et je ne dis rien de plus.
dimanche 9 août 2009
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